connaissez vous les saurets ???
servit avec une pomme de terre au four agrementée d'une noisette de saindoux ou de beurre
c'est .... étonnant !!!!
maman faisait parfois ce plat en hiver et on se regalait !!
pour les saurets , il faut bien les choisir !!
appuyer delicatement sur le ventre pour acheter des saurets est indispensable !!!
si le ventre est un peu ferme
c'est un sauret avec des oeufs !!!!! super delicieux une fois bien rotis !!!
pour cette recette
un sauret demi doux par personne
une grosse p d terre
une noisette de saindoux maison ou de beurre pour la p d t
sel poivre !!!
et c'est tout !!!!
recette
le plus ennuyeux dans cette recette est de nettoyer les saurets et de les debarrasser des aretes !! quoi que , c'est assez rapide et tres simple
coupez le ventre deux sauret et videz le
ici vous decouvrez les oeufs !!couleur foncée de chaque coté du flanc du poisson !!
si vous trouvez des poches d'oeufs reservez les c'est delicieux !!
au dessus de la planche les oeufs !!
par contre si vous decouvrez du lait jetez les cela na aucun interet !!
une fois vidés il faut enlever l'arete centrale !!
coupez la queue , en laissant l'arrete dedans et tirez !!
tirez jusqu'a la ete que vous couperez ou que vous laisserez selon le gout et l'option de presentation du plat !
essuyez l'interieur du poisson !avec de l'essuie tout !
dans une poele antiadhesive que vous aurez prealablement chauffée
ici un avec tete l'autre sans !!
deposez votre sauret coté peau et laissez 4 a 5 min sur feu moyen
retournez le
laissez deux min
ajoutez les oeufs
lorsqu'ils sont rotis vos saurets sont cuits !!!
celui ci avec la tete et une pomme au four saindoux maison pour loulou !
et l'autre sans tete et pomme au four avec une noix de beurre pour moi !!lol
voila un plat du pauvre qui tient au corp et qui est super bon !!!
la petite chanson qui suit est une chanson oubliée comme cette recette servie dans les petites chaumières de wallonnie il y a bien longtemps !!!!.....................
traduction de la chanson
qui parle de la difference entre les wallons et les flamands !!!
les wallons etaient de bons apotres , mais n'avaient pas les memes gouts que les flamands
il ne mangeait presque rien dautre que des frites , des moules , des saurets
ils mangeait aussi des poires cuites
et des myrtilles , qu'ils avaient la bouche toute bleue
mais jeefque(le flamand ) et ça tu peux me croire
il avait quelque chose de bien meilleur !!
c'est de la bonne riche pape ,et de la bonne tete pressée
pleine de nerfs et de couenne
des os de beefsteak , et patates pas seches
il fait de la ratatouille avec !!!
si un soir pour souper
tu veux l'inviter jeffque sera toujours content
il mangera beaucoup ,se fera eclater !!
jusqu'a se ralecher les doigts des pieds !!!
petite chanson que maman ne manquait pas de chanter dès qu'elle en avait l'occasion !!!!
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le sauret
Histoire [modifier]
À l'origine, le hareng sor est un simple hareng desséché, connu de temps immémoriaux, selon divers procédés de conservation des peuples de la mer. La préparation traditionnelle par salage et fumage qui prend une grande importance commerciale au XIIIe est commune au XIVe siècle. Alexandre Dumas, dans son Grand Dictionnaire de cuisine, affirme que « C'est un nommé Bruckalz qui a inventé l'art de fumer les harengs. »
Origine du nom et dénominations [modifier]
Le hareng saur est attesté dans la langue écrite au XIIIe. Sor au sens de desséché provient du moyen néerlandais soor. Ce dernier terme a le même étymon francique saur que l'ancien français saur, encore écrit sor dans la Chanson de Roland en 1080, qui signifie jaune brun[1].
L'adjectif préservé dans la littérature spécialisée, saur ou saure selon Émile Littré, indique toujours une couleur jaune qui tire sur le brun ; ce terme ne s'utilise habituellement que pour ce type de hareng dont la peau, initialement d'un bleu profond, se dore sous l'effet du fumage, pour certains chevaux et, en fauconnerie, pour un oiseau de moins d'un an.
En fonction du temps de salage et de fumage – et en fonction des pays –, le hareng saur peut être appelé différemment. Fraichement salé, c'est le hareng pec ; moins salé, c'est le craquelot, bouffi ou bloater ; fumé entier, c'est le buckling ; ouvert et aplati, légèrement fumé, c'est le kipper que les Anglais prennent au déjeuner ; très sec, fabriqué pour être conservé très longtemps, c'est le hareng franc-saure.
En wallon, c'est un haring [2] saur ou un sorèt, néologisme qui se rapproche de sauret, un ancien adjectif synonyme de saur.
En Brusseleer, c'est un boesjterink.
Utilisation en cuisine [modifier]
Le hareng saur est assez souvent servi en entrée avec du pain de seigle ; il se marie parfaitement avec des pommes de terre tièdes ou avec une roustiquette. Il est fréquent de le voir mangé avec les doigts, sans couverts.
Il peut accompagner, avec des pommes de terre, un reste de bouilli assaisonné en salade.[3]
Découpé en petits morceaux, non dessalé, il peut être cuit en fricassée dans du saindoux avec des poireaux crus et hachés, des pommes de terre farineuses préalablement cuites à l'eau salée avec un peu de romarin.[4]
En Haïti, il est incorporé à des œufs brouillés pour le déjeuner ou dans une sauce créole. Il peut également accompagner des pâtes ou du riz.
Comme le hareng frais, le saur est riche en acides gras mono-insaturés et polyinsaturés, bénéfiques au système cardio-vasculaire. Il est donc fortement recommandé par les diététiciens.
Fabrication et consommation [modifier]
Au Zuiderzee museum d’Enkhuizen.
La prospérité de la ville de Boulogne-sur-Mer, dès le Moyen Âge, est liée à son port de pêche et tout particulièrement au hareng dont la préparation par les Boulonnais fut reconnue internationalement.
Mais Alexandre Dumas précise : « Le hareng pec et nouvellement salé doit toujours venir de Rotterdam, de Leawarde ou d'Enkhuizen, en Hollande ; on le coupe par rouelles et on le mange tout cru, sans lui faire subir aucun autre apprêt que celui d'une salade. Les plus beaux harengs saurs, les plus grands, les plus charnus, les plus dorés, les mieux fumés au genièvre sont les saurets de Germuth, en Irlande. »
Le hareng saur a été abondamment consommé par les populations pauvres et ouvrières, beaucoup plus rarement par les riches.
Langue française [modifier]
On dit familièrement d'une personne grande et maigre : Sec comme un hareng saur.
Les vendeuses de hareng se nommaient harengères ; il en reste trace dans notre langue : on dit d'une femme grossière qu'elle crie comme une harengère. Le marché aux harengs s'appelait la harengerie.
Le hareng salé ou fumé était appelé « poulet de carême ».[5]
En argot, le hareng saur et le sauret sont synonymes de proxénète.
Alexandre Dumas, Grand dictionnaire de cuisine : « Il subsistait encore au XVIe siècle un usage assez bizarre parmi les chanoines de la cathédrale de Reims. Le mercredi saint, après les ténèbres, ils allaient processionnellement à l'église de Saint-Rémi, rangés sur deux files, chacun d'eux trainant derrière soi un hareng attaché à une corde. Chaque chanoine était occupé à marcher sur le hareng de celui qui le précédait et à sauver le sien des surprises du suivant. Cet usage extravagant ne put être supprimé qu'avec la procession. »
Évocations artistiques [modifier]
Le poète français Charles Cros en a fait un poème humoristique, Le Hareng saur, plus connu sans doute que le poème du même nom de Joris-Karl Huysmans.
On retrouve également les termes de Hareng Saur dans la pièce Les Joyeuses Commères de Windsor de Shakespeare (Acte II scène III), lorsque Caius déclare à Rugby comment il tuerait Sir Hugh s'il était venu.
On retrouve également ces termes dans le roman de Pelham Grenville Wodehouse intitulé Jeeves dans la coulisse, où l'un des protagoniste se fait appeler le Hareng Saur.
Le peintre James Ensor (1860-1940) en a fait plusieurs représentations picturales (dont Squelettes se disputant un harang saur, 1891[6]) parfois sous forme d'autoportrait (Les Cuisiniers dangereux, 1896), se basant sur le jeu de mots « Art - Ensor »[7].